EL
JADIDA
Du temps des portugais, son nom était Mazagan
Après
environ 4 heures de route et quelques lacets de montagne, on arrive à El
Jadida. Un porteur avec sa charrette nous mène jusqu’à la station de taxis. La
maison d’hôtes où nous allons loger cette nuit est excentrée et assez loin. En
effet, elle se trouve dans la Cité Portugaise. Pendant le trajet, j’observe
qu’El Jadida est une ville en pleine reconstruction. Des travaux qui devraient
durer environ 2 à 3 ans, selon notre chauffeur. Je ne verrai donc pas le
meilleur aspect de la ville.
Le petit chantier naval d'El Jadida |
Arrivés
sur le site, nous nous apercevons que c’est un lieu très touristique. Il y a
des échoppes des deux côtés de la rue.
C’est plutôt sympathique. Nous sommes accueillis par Hassan qui veille
sur la maison d’hôtes et reçoit les voyageurs en l’absence de Jacky Bourgogne, le patron du lieu. Hassan parle très bien le français et nous aide à nous
installer dans notre chambre. On est sous le charme du lieu, tant sur le plan
de la beauté des pièces que nous avons vues que sur la tranquillité. C’est un
lieu remarquable.
Après
nous être rafraîchis un peu, nous montons sur la terrasse. Nous avons droit au
thé à la menthe, celui-ci est le bienvenu. En montant sur la petite terrasse au-dessus,
on a une vue panoramique sur El Jadida. On s’attarde un peu pour profiter du
spectacle qui s’offre à nos yeux :
la ville à nos pieds, la plage et l’océan. Le soleil commence à se coucher à
l’horizon et on ne se lasse pas du spectacle.
Vue depuis notre chambre d'hôte |
On
se pose un peu dans notre chambre, puis nous remontons à l’air libre sous la
tente berbère installée sur la terrasse. Grâce à la wi-fi on peut enfin donner
des nouvelles aux enfants et, ultime
concession à notre séjour, nous consultons nos mails.
Pendant
le repas, Hassan nous tient compagnie et nous parle de sa vie, de ses
aspirations. Il est jeune et il a envie d’explorer d’autres horizons. C’est
très agréable de parler avec lui. Il aime son travail qui lui permet d’être en
contact avec des personnes de toutes nationalités et de cultures différentes.
Il est d’une grande finesse dans ses propos. C’est un jeune homme très
touchant.
Le
lendemain matin, comme nous avons beaucoup de temps avant de prendre notre
train, nous visitons un peu le quartier. Pour la petite histoire, sachez que la
cité portugaise est inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco.
L’ancienne Mazagan est donc devenue El Jadida (la nouvelle) en 1818.
Abdu nous sert un peu de guide et nous emmène dans des lieux historiques tel, par exemple, le bâtiment où se trouve l'ancienne citerne portugaise redécouverte en 1916.Un puits de lumière éclaire le centre de cette salle souterraine soutenue par cinq rangées de colonnes.
Ensuite nous découvrons une très belle exposition d’artistes marocains. C’est un lieu tout en voûtes où règne une fraîcheur bien agréable. Mais il faut savoir aussi que ce fut autrefois une prison et un lieu d’esclavage !
Abdu nous sert un peu de guide et nous emmène dans des lieux historiques tel, par exemple, le bâtiment où se trouve l'ancienne citerne portugaise redécouverte en 1916.Un puits de lumière éclaire le centre de cette salle souterraine soutenue par cinq rangées de colonnes.
Ensuite nous découvrons une très belle exposition d’artistes marocains. C’est un lieu tout en voûtes où règne une fraîcheur bien agréable. Mais il faut savoir aussi que ce fut autrefois une prison et un lieu d’esclavage !
On
sort de la Cité pour visiter un peu les alentours. Il y a un marché très
animé. En prenant place à une terrasse
de café, nous faisons connaissance avec un français installé ici depuis 7 ans.
Il nous dit que c’est tous les jours comme ça et c’est encore plus intense à
l’approche du ramadan. Les gens dépensent énormément d’argent à cette occasion.
Il nous apprend également qu’il faut retarder nos montres d’une heure toujours
par rapport au ramadan. En effet, c’est un moyen artificiel pour casser le
jeûne à la tombée de la nuit. Puis « chacun,
sa route, chacun son chemin », comme dit la chanson...
Nous
retournons vers la Cité portugaise pour manger un morceau avant de rejoindre la
gare ONCF et récupérer nos valises que nous avons laissées à la maison d’hôtes. Abdu
va nous chercher un taxi. On traverse la ville, la gare est assez loin en
dehors. On est content d’avoir un moyen de transport plus agréable, plus rapide
aussi. Enfin la montagne s’offre à nous de façon plus plaisante, plus
majestueuse aussi. Pensez : il n’y a pas de lacets, ça va tout droit, elle
est pas belle la vie ?
Bonjour
Rabat !
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