vendredi 3 juillet 2015

FES

FES

Les habitants sont les Fassis


Aujourd’hui 18 juin, c’est le premier jour du ramadan et nous partons en direction de Fès où nous terminerons notre séjour au Maroc. Nous allons donc vivre au rythme de notre dernière famille d’accueil, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Arrivés en gare de Rabat, on cherche un établissement où nous pourrions boire et grignoter quelque chose. Excepté un petit café où l’on ne sert que des viennoiseries et des gâteaux, tout est fermé. Qu’à cela ne tienne, on s’installera là, étant donné que nous avons 2 heures d’attente.

Dans le train, nous sommes installés près des fenêtres, ce qui nous permet d’admirer le paysage une fois sorti des villes et des villages. Je suis impressionnée par le Moyen Atlas qui se dresse devant moi. La montagne est majestueuse. Par moment j’ai l’impression qu’elle vient à notre rencontre comme pour nous saluer.

Le voyage en train a aussi cet avantage c’est d’avancer en ligne droite. Finis les lacets, les virages qui vous mettent le cœur à l’envers ! Autre atout aussi, ça va beaucoup plus vite.

Arrivés à Fès, Jean-Noël marchande âprement le prix du taxi qui demande assez cher pour nous emmener place Bahta, le lieu où l’on doit prendre contact avec Amina. En désespoir de cause, le chauffeur accepte le prix proposé par Jean-Noël par égard pour moi et….. ma canne.  Bien que je m’en passerais bien, j’avoue qu’elle m’est parfois utile.

Arrivés à destination, nous constatons que tout est fermé pour cause de ramadan. Les boutiques n’ouvriront qu’à la tombée de la nuit. Jean-Noël appelle Amina d’une cabine. Elle doit arriver dans 15 à 20 mn. Jean-Noël avise un arrêt de bus où il y a des bancs. Je vais donc pouvoir attendre assise, ce qui est plus agréable que d’être debout.

Une jeune femme vient s’asseoir à côté de moi et entame la conversation. Elle est souriante et très sympathique. Même si elle parle un français relatif, on arrive à se comprendre et c’est là l’essentiel. Je lui dis que c’est la première fois qu’on vient au Maroc et je lui raconte notre périple. La jeune femme travaille dans un riad* à côté de la place Bahta. Son autobus arrive et, à ma grande surprise, elle me fait la bise.  Ca alors, c’était vraiment inattendu et très sympathique.

Amina arrive enfin. C’est un petit bout de femme qui dégage une belle énergie et qui inspire tout de suite la confiance. Lorsqu’elle me voit marcher, elle estime que la distance entre la place et sa maison sera trop longue. Elle avise un taxi qui nous conduira jusqu’à l’entrée de la médina. On terminera donc le chemin à pied. J’ai du mal à suivre Amina et Jean-Noël, le chemin me paraît long. Je me sens épuisée et je râle, je peste…….


Enfin arrivés devant la maison, celle-ci, vue de l’extérieur, me semble petite… Quelle erreur ! Quand on est à l’intérieur, on arrive dans le séjour qui a une hauteur de plafond impressionnante, comparable à l’intérieur de la maison d’Housna, à Rabat. 


Il y a très peu de meubles. Le grand canapé avec ses coussins se suffit presque à lui-même. Il y a une table ronde et…. un grand écran de télévision….






La fatigue et l'effort fourni pour arriver me font monter les larmes aux yeux. 
Amina est compatissante et comprend bien ma faiblesse physique...
Elle nous présente Mohamed, son fils de 13 ans, le petit dernier d'une fratrie de quatre enfants.
Amina et son époux ont trois grandes filles qui ne vivent plus à la maison.



En guise de bienvenue, Amina nous offre du lait bien frais et des dattes. Après l’effort le réconfort, cela nous permet de nous poser un peu et de nous requinquer. Amina me propose de m’allonger sur un des côtés de l’immense canapé et je m’endors dans les secondes qui suivent.




Lorsque je me réveille, pendant quelques secondes je me demande où je suis. Puis je m’aperçois que Jean-Noël a déjà monté les valises dans notre chambre au deuxième étage !!!  Abdelilah, le mari de notre hôtesse, est rentré du travail, et nous faisons connaissance pendant qu’Amina s’affaire en cuisine pour préparer la harira*, la soupe traditionnelle qui rompt le jeûne lorsque le disque solaire disparaît à l’ouest... Elle posera la soupière sur la table avec,  à côté, des dattes et de délicieux gâteaux au miel auxquels je ne résiste pas. Puis elle nous offre le thé à la menthe dont je ne me lasse pas.

Nous apprenons que dans deux heures nous mangerons le « vrai » repas appelé iftar, qui sera servi à la nuit tombée. Avant, Amina se repose un peu. Il faut dire que, même en période de ramadan, elle a sa journée de travail et la maison à tenir, les courses et les préparatifs des repas. Je suis épatée et admirative devant tant de courage et de dynamisme. Quand elle se réveille, elle retourne en cuisine nous préparer un tajine de poulet avec une sauce absolument délicieuse. Ce repas sera pris aux alentours de 23 heures. C’est l’occasion de parler ensemble, de raconter l’historique de notre voyage et également de poser des questions sur la famille, sur leur mode de vie.

La soirée se prolongera jusqu'à environ 1 heure du matin ! Même si nous sommes un peu fatigués par le voyage, nous nous apercevons que l’on s’adapte très facilement aux us et coutumes du pays et des familles.

Après le petit déjeuner, Amina part travailler. C’est Mohamed qui nous pilotera dans les ruelles de la médina à la recherche d’une banque. Pendant notre trajet, nous sommes accostés par des « pseudos » guides. Ils essaient de nous effrayer en disant que Mohamed nous amenait dans un traquenard, que nous allions mourir égorgés, pas moins ! Je me sens oppressée et agressée, sentiment que je n’ai jamais ressenti de façon aussi forte auparavant.

On arrive dans l’atelier d’Abdelilah et Amina. Je suis en admiration devant les djellabas qui sont exposées et je vois deux modèles qui correspondent tout à fait à ce que je recherche. Amina m’assure qu’elles seront prêtes avant notre départ.

L’après-midi est bien avancée. Nous rentrons chez nos hôtes nous rafraîchir un peu. Jean-Noël décide de partir seul déambuler dans les rues de la médina. Je n’aime pas le savoir seul et je le lui dis. Pour la première fois depuis notre arrivée, on se dispute un peu. Je n’arrive pas à lui expliquer la peur panique qui monte en moi. Il est vrai que je n’ai pas aimé la façon dont nous avons été abordés ce matin et j’ai une bouffée d’anxiété qui ne me lâche pas. C’est que je ne voudrais pas qu’il lui arrive quelque chose. Pour oublier mon anxiété, je m’endors et me réveille juste au moment où Jean-Noël rentre de son périple. Je suis soulagée, je pousse un soupir de soulagement.

Lorsque nous descendons, l’aînée des trois filles de nos hôtes est arrivée pour passer le week- end chez ses parents. Elle se prénomme Soukaina. C’est une jeune fille de 24 ans, très sympathique et ouverte. Malgré son master d’informatique, elle ne trouve pas de travail et fait un stage en entreprise. La crise existe aussi au Maroc, les jeunes ont également du mal à trouver un travail qui leur permettrait de gagner correctement leur vie. Certains envisagent même de quitter le pays pour trouver un travail ailleurs… Il est vraiment intéressant de parler avec les gens et de voir que les problèmes ne sont pas qu’à notre porte.

Le lendemain matin, nous décidons de sortir un peu de la médina. Cela nous prendra beaucoup de temps. La montée est difficile, je m’essouffle énormément. Les commerçants m’offrent très gentiment un siège. Si certains le font de façon purement désintéressée, d’autres ont évidemment une arrière-pensée purement commerciale. Piège dans lequel nous ne tomberons pas.

Lorsque nous prenons le taxi, on ne sait pas vraiment ce que l’on a envie de voir. Du coup on indique la direction du palais royal, on verra bien… Presque tous les commerces de bouche sont fermés. Eh oui c’est le ramadan !

Quand même, il doit bien y avoir quelque chose d’ouvert pour les touristes ? Un homme jeune nous aborde. Il propose d’emmener Jean-Noël dans le quartier juif tout près à 5 mn de là. Puis il m’installe à l’ombre sur une chaise. Et commence l’attente… Une attente qui se fait de plus en plus longue.  Je commence à me faire mon cinéma et à m’imaginer les pires scénarios. Je sais, je suis trop méfiante pour ce que Jean-Noël est trop confiant ! Ouf j’aperçois un tee-shirt jaune qui m’est familier et une casquette que je reconnais. Le jeune-homme me ramène Jean-Noël avec deux casse-croûte en prime !

Après cette petite collation, on s’apprête à visiter le palais royal, mais les gardes en faction nous disent qu’il ne se visite pas. On peut le prendre en photo de l’extérieur, mais hors de question d’y mettre les pieds…. 


Le palais royal de Fès

On se trouve un peu bêtes, il n’est pas question de rentrer maintenant. On avise un taxi dont le chauffeur inspire la confiance.  Il nous propose, pour un prix convenu, de nous faire faire le tour de la ville et de nous emmener dans les hauteurs de Fès. 




Fès, ancienne capitale


Il connaît bien sa ville et son histoire. Il nous emmène là où nous n’aurions jamais pu aller à pied. On a une vue sur la médina, et on s’aperçoit que c’est une ville dans la ville.  




Puis nous redescendons et notre chauffeur nous lâche devant un café ouvert. Bref on prend le temps de se rafraîchir un peu et, devinez quoi…. Oui vous y êtes…. On reprend un taxi ! Quitte à me répéter, nous n’aurons jamais pris autant de fois le taxi. Bref le chauffeur nous dépose à l’une des nombreuses portes de la médina (il y en a 14 en tout) et on refait le parcours du matin mais en sens inverse. Sauf qu’il y a beaucoup plus de monde, on arrive presque à l’heure où le jeûne sera « cassé ». De tous les côtés on me propose une chaise pour que je reprenne mon souffle. Je ne dis pas non...

D’un coup, on voit un visage familier qui nous sourit. Sans le vouloir, on est arrivé devant la boutique d’Abdelilah. On s’attarde un peu et on le laisse fermer sa boutique en affirmant qu’avec le plan on retrouvera bien notre chemin. Mais j’ai bien l’impression qu’on tourne un peu en rond et que l’on serait comme qui dirait un peu perdus, malgré le plan ! Un jeune nous propose son aide, mais qu’est-ce qu’il marche vite, j’ai du mal à suivre le rythme. Puis il nous laisse à un endroit, Jean-Noël pense reconnaître les lieux, c’est alors qu’un autre homme se propose de nous guider. J’ai le sentiment qu’il nous fait un peu tourner en bourriques. Je le dis à Jean-Noël, et l’homme se retourne et nous regarde froidement en nous demandant si on veut qu’il nous laisse là ! Oups ! Il a compris ma méfiance. Enfin on arrive dans le quartier d’Abellilah et Amina et le gars se tourne vers Jean-Noël et lui dit d’un ton agressif : « Maintenant, payes !». Jean-Noël lui donne une petite somme mais notre « guide » exige le double. Toutefois, on ne cède pas ! J’ai cru qu’il allait nous agresser ! J’ai eu vraiment peur...

Quand on arrive à la maison de nos hôtes, je me sens en sécurité. C’est un refuge, un havre de paix. Pour nous donner du courage, Amina nous prépare un jus d’orange bien frais dont je me délecte.  Après l’effort, le réconfort. La plus jeune des filles de nos hôtes, Majda, est arrivée dans l’après-midi faisant ainsi une surprise à sa famille. En effet, elle est à l’école des officiers de la marine royale et ne devait en principe pas avoir de permission. Amina est heureuse de voir ses enfants, c’est une maman « poule », nous avons ce point commun toutes les deux. Je la sens heureuse, elle chante dans la cuisine, elle rit. Même si je ne comprends pas ce qui se dit, je sens une grande complicité dans la famille. Abelillah est sûrement heureux lui aussi, mais c’est un homme, il manifeste moins ses sentiments. Mohamed est également ravi de revoir ses grandes sœurs. Ca fait chaud au cœur d’être là à ce moment et de vivre un bonheur tout simple, mais tellement sincère.

Abelilah nous confirme que le chauffeur touristique dont il nous a parlé la veille sera disponible le lendemain dimanche pour nous amener à Ifrane et ses environs. Ca nous fera du bien de sortir de la médina et de voir des lieux différents. Il viendra nous chercher vers dix heures. Le matin nous sommes réveillés très tôt, heureux de nous lever pour la balade de la journée.

Notre chauffeur s’appelle Anouar, il est content de nous piloter. En route donc pour cette évasion touristique. Pour sortir de la ville, il met un bon moment, car la circulation est dense ce dimanche matin. Quand ça ne va pas assez vite, les conducteurs klaxonnent. On se croirait presque à Paris !

On sort de la ville, en premier lieu, Anouar fait un petit détour afin de repérer le riad où nous allons loger pour notre dernière nuit. Celui-ci est situé à une vingtaine de kilomètres de l’aéroport. Puis nous reprenons la route normale prévue par Anouar. Après quelques kilomètres, il nous arrête près d’un lac. C’est un endroit paisible, plein de charme. Encore une fois nous n’avons pas pris nos maillots de bain et nous le regrettons car nous piquerions bien une tête dans l’eau.


Anouar, notre chauffeur d'un jour, en bon samaritain

On reprend la route, et là, Anouar nous amène dans une forêt où l’on voit un arbre un peu particulier peint par un artiste local !!! Le temps d’une photo et nous revoilà en route pour Ifrane.  Nous nous arrêtons pour admirer le panorama du djebel Abad. On est à environ 1768m d’altitude. Il faut dire qu’à cet endroit on a une vue sur Fès et Meknès avec, en arrière-plan, les montagnes rifaines.

Le lion d'Ifrane

Et voilà Ifrane. La ville est située dans les montagnes du Moyen Atlas. Dès qu'on arrive, on sent qu'on est en altitude. Il y règne une petite fraîcheur très agréable. C'est une petite ville complètement différente de ce que nous avons pu voir jusqu'à présent.
En effet, la ville est bordée de larges avenues, d'espaces verts et les maisons sont de style européen. 
Ici, nous dit Anouar, ce sont des gens riches qui ont leur résidence secondaire. Mais c'est surtout pour faire du ski en hiver.
Eh oui, il paraît qu'à Ifrane il y a de la neige. On a du mal à le croire.

Un petit coin de fraîcheur


On s’arrête un bon moment histoire de nous promener. Pour la première fois depuis que je suis au Maroc, j’observe qu’il y a des passages pour piétons… Non, ne riez pas, je n’en ai vu aucun jusqu’à présent. Les gens traversent n’importe comment au péril de leur vie !



Il y a là un joli petit parc dans lequel on se promène un peu avec Jean-Noël, le temps d’apprécier cet oasis de tranquillité et de sérénité. Il y aurait beaucoup de choses à voir dans les environs : les sources, les cascades par exemple. Mais le temps nous est compté. Nous reprenons la route. Je commence à avoir faim. Je ne sais pas comment fait Jean-Noël, mais il n’a jamais faim et pourrait attendre jusqu’au soir. Dans un des quartiers de la ville, Anouar aperçoit un établissement ouvert. Il ne nous inspire pas vraiment, mais après tout on ne va pas faire les difficiles...

Lorsque nous avons terminé, Anouar nous demande si on veut visiter un magasin de tapis. Nous déclinons, incompatible avec nos valises ! Pas de soucis, nous dit Anouar, il n’y a aucune obligation. Nous reprenons donc le chemin du retour. 

On ne peut pas venir dans la région et ne pas s’arrêter admirer le cèdre Gouraud, qui est mort maintenant. 


L'artiste a été inspiré par les protubérances naturelles du tronc de ce cèdre

Il sert de faire valoir à un grand parking entouré de petites échoppes pour touristes et de vendeurs de cacahuètes. Et c’est ici que nous ferons des rencontres insolites : «  des singes » il y en a des centaines et des centaines, des grands, des petits, des bébés portés par leur maman… Ils s’approchent de nous. 






Heureusement que le restaurateur nous a donné un sac rempli de morceaux de pain !





Mais je l'avoue, je ne suis pas vraiment rassurée...

Pendant ce temps, cela permet à Anouar de se reposer un peu. Ce n’est pas évident de travailler pendant le ramadan !




"Famille d'accueil" dans la forêt de cèdres d'Azrou


Après cet intermède simiesque, nous reprenons le chemin du retour. Anouar n’a plus de voix, il est complètement aphone. Il s’arrête chez sa sœur qui est pharmacienne pour prendre un sirop. Puis retour à la médina. On remarque, avec Jean-Noël, que je marche nettement mieux. C’est pourtant le même chemin que lorsque nous sommes arrivés jeudi ! Un petit miracle, alors ?  Bref, j’arrive à suivre Anouar et Jean-Noël  sans problème.

Rendez-vous est pris avec Anouar pour le lendemain lundi aux alentours de 13h30 pour nous conduire au riad El Ksar, tel est son nom, que Jean-Noël a retenu pour notre dernier jour de vacances. Il reviendra mardi matin aux aurores pour nous amener à l’aéroport.

Lundi, nous disons au-revoir à Abdelilah qui part travailler. Amina part un peu plus tard et nous assure qu’elle sera là avant notre départ. Mohamed appelle Amina pour lui dire que nous aimerions la saluer avant de partir. Elle arrive quelques minutes après et nous la remercions ainsi que toute sa famille pour l’accueil qu’ils nous ont réservé. Ne changez rien, vous êtes merveilleux et nous nous sommes sentis parfaitement acceptés parmi vous.

13h30, Anouar est pile à l’heure, ponctuel. Avant de nous conduire au riad, il nous mène sur les hauteurs de Fès pour admirer la ville et la médina de haut.  


Fès, depuis les hauteurs


C’est vrai que vu comme ça c’est assez impressionnant, nous apprendrons plus tard que 400 000 habitants vivent dans la médina !!!!  Au-revoir Fès, au-revoir la médina !!!


Au revoir Fès !

Nous sommes en route pour le riad El Ksar. Anouar prend un chemin plus direct pour aller plus vite. La circulation est plus dense que la veille et les concerts de klaxon plus importants aussi. Au bout d’une demi-heure, nous arrivons au riad. Et là c’est un enchantement pour les yeux. C’est un oasis, un havre de paix. Nous y sommes accueillis par Aïcha qui fera tout pour que l’on se sente bien. Elle nous installe au rez-de chaussée dans une chambre aux tons bleus. Elle est spacieuse et fraîche. On va prendre un petit rafraîchissement sur la terrasse face à la piscine. Celle-ci est déjà occupée par deux aviateurs de Ryan Air très sympathiques.

On va vite se changer pour profiter du bassin qui nous fait de l’œil ! Le personnel met des serviettes à notre disposition. Je trouve qu’on est vraiment aux petits soins pour nous et c’est vraiment agréable. On va batifoler pendant près d’une heure dans l’eau avant de s’installer sur une chaise longue et profiter des rayons du soleil…. Dieu que la vie est belle !


Le riad El Ksar, à la sortie de Fès



Revenus dans la chambre, on prend une douche bienfaisante  avant de retourner sur la terrasse et profiter des derniers rayons du soleil. Il y a là les deux pilotes de tout à l’heure avec des collègues, deux jeunes femmes et le patron du riad, Pascal Capdevielle. C’est plutôt sympathique. Pascal vient nous saluer et discute un peu avec nous.  C’est quelqu’un qui ne se prend pas la tête ! Nous discutons avec le jeune serveur. On sent qu’il aime être là. Il fait visiter le potager à Jean-Noël. Tous les légumes qui sont cuisinés pour les clients proviennent de ce jardin.

La fraîcheur nocturne commence à tomber et nous rentrons à l’intérieur nous installer à notre table. Le repas, de la soupe au tajine jusqu’au dessert, est un enchantement pour les papilles. On se régale, la cuisinière est un vrai cordon bleu. Cette dernière étape termine notre séjour en beauté et nous en garderons un souvenir émerveillé.

Le lendemain matin, à 4h30, nous venons prendre notre petit déjeuner. Je n’aime pas faire les choses dans la précipitation. J’ai bien fait car un peu avant 5h30 Anouar est déjà là. J’admire vraiment son respect des horaires. Le temps de charger la voiture, de régler notre petite note et nous voilà en route pour l’aéroport de Fès, lequel devrait prendre une dimension plus importante dans les semaines à venir. Anouar nous conduit jusqu’au comptoir de notre compagnie aérienne, puis nous salue et s’en va.






Et voilà, il est 7h30 au Maroc, et l’avion s’élance dans le ciel. On ne réalise pas vraiment, du moins pas encore, qu’on rentre chez nous…. Que le temps a passé vite, beaucoup trop vite……

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